En hiver, la vie du sol est au ralenti, certaines espèces se cachent dans les interstisses du sol, d'autres meurent, car elles ont terminées leur cycle de vie. Chez les collemboles, les spécimens sont moins abondants, mais certaines espèces dans nos régions tempérées, ressistent au condition hivernale, mais jusqu'à une certaine limite de température.

Dans les regions les plus froides du globe, en Antartctique par exemple, les collemboles inféodés à ces milieux hostiles, ont développés dans leur organisme, une molécule antigel qui leur permette de ressister à des températures négatives extrèmes.

Les collemboles ont colonisés tous les écosystèmes terrestres et se sont adaptés en fonction de ces milieux pour se nourrir et se reproduire.

Dans un jardin, par exemple, il est très facile d'aménager un espace pour attirer et observer la faune du sol. Vous pouvez mettre dans un coin de votre jardin, un tas de feuiiles mortes avec du bois en décompostion servant d'abris pour la faune du sol, petite et grande.

Les collemboles (Dicyrtomina ornata, Tomocerus minor et Orchesella cincta) sont des espéces communes et ont été filmées dans mon jardin en aménagent différents milieux, ici, sur mon tas de bois en décomposition.

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